By Adele Faber
This post summarize the book Siblings Without Rivalry by Adele Faber.
Frères et soeurs, de l’enfance à l’âge adulte
Plutôt que de s’inquiéter et de vouloir que ses enfants deviennent amis, cherchez à leur transmettre les attitudes et compétences nécessaires à toute relation affective. Ils doivent trouver des solutions pour résoudre leur problèmes en étant conscients de leurs différences.
Accueillir ce qu’ils ont sur le coeur
Les enfants, comme les adultes d’ailleurs, ont besoin qu’on les aide à extérioriser leurs sentiments et leurs désirs envers leurs frères et soeurs, même les plus amers.
Les frères et soeurs ont besoin que leurs sentiments réciproques soient reconnus : “Tu as l’air fâché”.
Si vos enfants s’en prennent physiquement à un autre : “Dis-le avec des mots !”.
Il faut laisser sortir les mauvais sentiments pour laisser entrer les bons. Les bons sentiments peuvent seulement s’installer quand on a laissé sortir les mauvais.
Quand on insiste pour que les frères et soeurs s’aiment, ils finissent par se détester. Quand on permet aux frères et soeurs d’exprimer leurs sentiments négatifs les uns envers les autres, ils finissent par s’aimer.
La comparaison, une pratique dangereuse
Chaque fois que vous éprouvez l’envie de comparer l’un de vos enfants à un autre, dites-vous : ARRÊTE ! NE FAIS PAS ÇA !
Les enfants vivent souvent les compliments faits à une soeur ou un frère comme une critique envers eux. Il est donc préférable de garder nos commentaires enthousiastes pour les oreilles de l’enfant qui les méritent.
Si votre enfant vous raconte un de ses exploits devant ses frères et soeurs évitez de dire : “Je suis absolument impatient de le dire à maman !” mais utilisez plutôt une phrase du type : “Tu dois être tellement fier de toi !” ou décrivez ce que cela représente pour lui.
Donner pareil, c’est donner moins
Être aimé également c’est en quelque sorte être limé moins. Être aimé en tant que personne unique, pour qui nous sommes, c’est être aimé autant que nous avons besoin d’être aimés.
L’essentiel, c’est plutôt de poser le regard sur l’enfant le moins favorisé, de rechercher ses particularités et de lui refléter ce qui est admirable chez lui. C’est le mieux que l’on puisse se demander à soi-même et tout ce dont l’enfant a réellement besoin de notre part. En valorisant ce que chaque enfant a de particulier et en étant partisans de son individualité, nous nous assurons que chacun de nos enfants se sente irremplaçable.
Frères et soeurs dans leurs rôles
S’il est “comme ci” alors je serai “comme ça”
Ne jamais étiqueter ses enfants !
Libérer les enfants pour leur permettre de changer
Occupez vous de l’agressé et ignorez l’agresseur (ne vous occupez pas de lui). Souvent les enfants agressent pour attirer l’attention et avoir les parents que pour eux pendant un court instant.
Traitez vos enfants non pas comme ils étaient mais comme nous espérions qu’ils deviennent. Ensuite leur demander d’agir autrement. Leur montrer qu’ils sont capables d’agir de façon différente : “Je sais que tu es un enfant gentil, comporte toi ainsi”.
Fini, les enfants “problèmes”
Ne mettons pas nos enfants dans des rôles ! Traitez tous les enfants comme comme s’ils étaient capables. Concentrez-vous sur leurs forces et non pas leurs faiblesses.
Quand les enfants se disputent
Intervenir pour les aider
- Commencer par reconnaitre la colère que ressent chaque enfant l’un envers l’autre;
- Ecouter la version de chaque enfant avec respect;
- Démontrer votre compréhension du défi que représente ce problème;
- Exprimer votre confiance en leur capacité de trouver une solution acceptable pour les deux
- Quitter la pièce
Nous intervenons, non pas pour arrêter l’échange d’arguments ou bien pour se présenter en tant que juge mais bien pour ouvrir la communication, afin qu’éventuellement, ils puissent communiquer l’un avec l’autre.
Intervenir sans prendre parti
Aider les enfants à résoudre un problème difficile
Décrire la situation actuelle et demandez à vos enfants de trouver une solution.
- Réunir les adversaires. Leur expliquer l’objectif et les règles de base.
- Ecrire les sentiments et les préoccupation de chaque enfant et les lire à haute voix.
- Accorder du temps pour le droit de réponse.
- Inviter les enfants à proposer des solutions. Ecrire toutes les idées sans les évaluer.
- Choisir la solution qui sont acceptables pour tous.
- Prévoir un suivi.
Faire le paix avec le passé
Favorisez la coopération entre les frères et soeurs et non pas la compétition.
Valorisez vos enfants en tant qu’individu, plutôt qu’en relation avec les autres.
“J’entends des pleurs. Avez-vous besoin d’aide ou c’est possible de régler ça entre vous ?”.
- Ecouter le point de vue de l’enfant
- Exprimer votre point de vue
- Inviter votre enfant à chercher des solutions avec vous
- Ecrire toutes les idées sans les évaluer
- Choisir la meilleure ensemble
Ne pas prendre parti quand les enfants se disputent !
Assurez-vous que chaque enfant obtienne du temps seul avec vous, plusieurs fois par semaine. Quand vous passez du temps avec un enfant, ne parlez pas de vos autres enfants. Ne vous laissez pas piéger par le piège du “tous ensemble”.
Ne cachez pas votre affection ou votre attention pour votre enfant “préféré” afin de compenser celle reçue par un enfant moins “favorisé”.
N’enfermez pas les enfants dans une position de la constellation familiale (ainé, benjamin, milieu). Essayez de les faire occuper les différentes positions en les faisons jouer avec des enfants plus grands ou petits.
Faites savoir à chaque enfant ce que les autres enfants aiment ou admirent chez lui.
Prévoir des réunions de famille.